Pyrénées ariégeoises

Pinaud et foie gras au Mont Fourcat, 2001 m. Mérités après presque 600 m de dénivelé.

Spoiler:

Il faudra aller derrière

Direction le col d'Aygue Torte, à la queue leu leu

depuis le col, regard sur le pic du Han.
Faut pas se balader sur les corniches

Vue sur le col, le Mont Fourcat n'est pas encore visible mais on va prendre la ligne de crête avant de piquer derrière

Ca monte toujours, mais nous serons en haut juste pour l'apéro

au loin le lac de Montbel, très loin d'être plein.

Vue sur le Fourcat où nous avons pausé 1 h 30. Au retour, il fallait quand même aller sur Les Terbèzes qui nous ont caché le Fourcat tout le long de la montée.

Tout ça pendant que Monsieur pense que tu es à ton mariage ...

Pano depuis le col

https://2img.net/h/oi43.tinypic.com/vsdttl.jpg

Pano depuis le Fourcat
https://2img.net/h/oi40.tinypic.com/ie2ve0.jpg

Vue sur une grande partie des sommets ariégeois. Nous avons même pu voir le Pic du Midi. J'ai eu la flemme d'essayer de localiser ma maison mais avec de bonnes jumelles ça devait être possible car depuis ma cuisine je vois le Fourcat Toulouse au loin mais sous un voile de brume.

Retour dans une neige ramollie, heureusement c'était de la descente
Et bonnes bagarres de boules de neige C'est super de canarder ceux qui essaient de traverser le ruisseau sans tomber

Splendide , il me restait ce sujet à lire et je ne regrette pas qq minutes de plus avant le dodo, un rêve et une bouffée d'air pur (là j'imagine)

de la neige

Etang d'Artax (ou Artats mais dire Artax, cherchez pas c'est comme ça ! ) à 1695 m d'altitude et un des premiers dégelés.
Tontondom au lieu d'aller faire de la contrebande, au rond point tu tournes direction Parc de la Préhistoire / Gourbit (célèbre à un moment car Sheila et Ringo y avaient une maison )

Quand nous sommes revenus à la voiture un couple sortait du chemin opposé avec

Spoiler:

Début du chemin " pavé " sous les noisetiers.

Méloé ?
Côté faune : qq coléoptères, limaces, crapauds dans le lac. Beaucoup de choucas au bout du lac.

Scilles
Côté flore : anémones des bois, scilles, orchidées.
Mais les 2 compères filent bon train et se gardent bien de m'attendre si je prends des photos

D'ailleurs l'orri ils sont passés sans le voir ! Sur le chemin il y en avait 3 d'architecture différente mais je n'ai fait qu'une photo

Oui, ils sont devant !

Cabane ? Mais il nous reste encore 35 mn de marche ... je ne comprends plus ! Il va être où le lac !

Bin il est là, juste derrière la cabane Nous serons monté en 2 h !
La fin du chemin dans les genêts brûlés lors des écobuages.

Derrière la vallée. On devine au loin Mercus, reconnaissable avec le grand toit rouge de son usine.

Nous irons manger sur le promontoire au soleil. Lac très sombre. Les nuages arrivent, il fait frais, on ne va pas s'éterniser !

Du promontoire, la cabane et le ciel bleu sur la vallée

Très joli tout ça !!
je pensais les écobuages interdits car ça tuait la faune ?

Tontondom au lieu d'aller faire de la contrebande, au rond point tu tournes direction Parc de la Préhistoire

Oui m'dame! ok m'dame! J'espère y retourner bientôt.

Belle ballade Quinte et belles photos, comme d'ab.

HDLI a écrit:Très joli tout ça !!
je pensais les écobuages interdits car ça tuait la faune ?

Interdits non mais en principe réglementés (déclarés, feux éteints à 15h ...) mais tu parles ! Je ne raconte pas car sinon ma tension va monter !

Magnifique! quelles belles ballades vous faites
Normalement l'écobuage est interdit, sauf surveillance spéciale et autorisation, pompiers et tout le bataclan...ils n'en ont rien à faire...et c'est comme ça que ça brule méchamment pas endroit....encore dernièrement...

Oui, méloé. Description, en quelques mots : si vous avez la patience de lire!

Le Méloé est un insecte lourdaud de couleur noire avec des reflets violets. La femelle traîne un derrière énorme par rapport au reste de son corps (le mâle n’est pas mal non plus dans le genre…) qui l’empêche de voler. Ses élytres ne recouvre pas l’abdomen tellement celui-ci est gros !!! Ses longues antennes coudées permettent aussi de l’identifier sans problème.
Le méloé se contente donc d’arpenter nonchalamment sentiers, prairies et sous-bois afin d’accomplir la mission la plus importante et la plus complexe de sa courte vie : la reproduction.

Un cycle « hyper » compliqué :

Jean-Henri Fabre (le plus grand entomologiste qui ait existé à mon avis, je vous recommande d’ailleurs fortement de lire ses « souvenirs entomologiques », c’est abordable pour n’importe qui et c’est tout simplement fascinant) à créé le terme d’hypermétamorphose…
En effet, contrairement à la plupart des coléoptères, et malgré sa démarche maladroite, le Méloé a opté, au fil de l’évolution, pour une stratégie de développement plutôt très futée.
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1er épisode :
Suite à l’accouplement (très long), la femelle pond ses oeufs dans le sol. Ils donneront naissance à une première forme larvaire svelte et athlétique appelée « triongulin » qui s’empressera de grimper sur la première fleur qu’elle trouvera. Une fois arrivée la haut, elle s’agrippe au premier insecte qui vient butiner (d’où le surnom de « pou des abeilles »). Si par chance (tout dépend du point de vue sous lequel on se place…), il s’agit d’une abeille, le triongulin se laisse transporter jusqu’au nid où il se placera dans une cellule garnie de miel (provisions pour la future abeille) et où l’abeille aura pondu un œuf… Fin du premier épisode…
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2ème épisode :
Résumé de l’épisode précédent : « Triongulin, le petit de M. et Mme Méloés à réussi à s’introduire chez Mme l’abeille, il s’est laissé enfermer avec l’œuf de celle-ci dans une cellule gorgée de miel… Que va-t-il se passer ?!? »
Le triongulin dévore tout simplement l’œuf de l’abeille, ce qui déclenche une première métamorphose : il se transforme en une seconde forme larvaire sans patte, ressemblant à un asticot dodu… Cette larve complètement impotente engloutit alors toutes les réserves de miel et devient complètement obèse. Elle fait alors une longue sieste au cours de laquelle elle mue plusieurs fois pour éclore au printemps suivant.

Qui eut crû en découvrant cet insecte « bizarre » qu’il avait pu accomplir un parcours aussi complexe ? Ca impose un peu d’humilité non ?

C'est comme les zonards chez nous alors...
Le gars traine la savate en essayant de trouver une charrette
Quand c'est fait il squatte le domicile de la nana, vide le frigo fait la sieste
lui tape et change 4 ou 5 fois ses jeans
Prend le pognon et se casse pour de nouvelles aventures...
bon ben maintenant je leur dirai "Casse toi méloés"

C'est pas plus simple chez nous, la reproduction ?
Et la sieste, c'est pas nous qui l'avons inventée, alors ?

Il y a bien longtemps que j'ai lu Henry Fabre....sur les fourmis....

joli...jusqu'au photos de neige

J'ai Souvenirs entomologiques mais pas encore tout lu ! Un peu de temps en temps

Patou : mais elle fond ! D'ailleurs tu as vu, le lac est dégelé ! Si je peux le prochain sera gelé

Superbes les photos

Les balades de quintes sont toujours agréables, empreintes de calme et de poésie bucolique...
(je savais que je finirai par le placer ce bucolique...)

et le petit Méloé n'a pas peur de se faire bouffer par les abeilles ?

sinon, superbes photos comme d'hab !!! quelle sportive notre Quinte !!

Petite virée à l'étang d'Izourt.

Au départ de la centrale hydro-électrique de Pradière
Au loin le toit de la centrale

Jasse de la Coume avec plusieurs orry. A droite, reste d'un enclos.

Intérieur de l'orry